AREMEDIA a récemment présenté à Paris sa « stratégie de micro-élimination » du VHC.
Il reste dans notre pays, on le sait, 86 000 personnes qui ignorent qu’elles sont porteuses du VHC. On dispose aujourd’hui de traitements anti-viraux efficaces et bien tolérés.
Dépister, c’est traiter.
Les HSH représentent aujourd’hui 10% des nouvelles contaminations. Notamment, du fait de pratiques sexuelles anales potentiellement traumatiques (contact avec le sang), surtout les pratiques dites hard (fisting, pluging).
Mais aussi du fait de l’essor récent du « Slam », une variante intraveineuse du Chemsex, pratiquée par des personnes, majoritairement CSP+, socialement bien insérées, qui ne s’identifient pas aux « street toxicos » historiques, et sont donc trés éloignées de la culture de la Réduction des Risques et Dommages (RdRD).
De ce fait, à côté des (ex)usager.e.s de drogue par voie veineuse, susceptibles de se (ré)infecter régulièrement (80% des contaminations annuelles), les HSH constituent désormais, sans le savoir, un « réservoir de virus » émergent.pour le VHC.
D’autre part, on sait que les personnes vivant en situation de précarité sont trois fois plus exposées au VHC (plus de la moitié des bénéficiaires de notre programme de dépistage se trouvent dans ce cas).
Par sa pratique d’ « aller-vers », AREMEDIA met en œuvre patiemment sa stratégie de « micro-élimination » du VHC, s’efforçant de faire accéder aux soins, sans délai – « Test and Treat » – les bénéficiaires de son programme » Hôpital Hors Les Murs ».
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